Gustave Flaubert

Flaubert, l’Éducation Sentimentale, Résume partie par partie

Partie I

1840.
Jeune diplômé de 18 ans, Frédéric Moreau rejoint sa ville natale, Nogent-sur-Seine. Sur le bateau, il rencontre le propriétaire du journal L’art Industriel, Jacques Arnoux accompagné de son épouse. Au premier regard échangé, le jeune homme tombe éperdument amoureux de Mme Arnoux.
A Nogent, sa famille et ses amis l’accueillent : sa mère, son ami Deslauriers et Louise Roque.

De retour à Paris, Frédéric rencontre M. Dambreuse, un industriel. A l’issue de son rendez-vous, il aperçoit la boutique de l’Art Industriel. Obnubilé par le souvenir de Mme Arnoux, Frédéric tente de la rencontrer, en vain.
Plus tard, ses amis Dussardier et Hussonnet introduisent le jeune homme au journal. Quand un soir son désir le plus ardent est exaucé : il est convié chez le couple. Plus tard Mme Arnoux l’invite dans sa maison de campagne. Une certaine complicité nait entre eux.
Or de retour à Paris, Frédéric apprend qu’il est ruiné. Ces ambitions s’effondrent.
Par dépit, il choisit de se refugier à Nogent où il entretient une tendre amitié avec Louise Roque.
L’héritage d’un vieil oncle lui rend ses espoirs. Il s’empresse de rejoindre la capitale.

Partie II

De retour à Paris, Frédéric multiplie les déceptions. Il sent sa passion se faner. Un soir on lui présente Rosanette, une jeune femme aux mœurs légères. Frédéric est enivré par son ambition rêve de luxe, de luxure et de gloire. Mais son arrogance lui porte préjudice : il se glorifie d’avoir Rosanette pour maitresse. Mme Arnoux, offusqué, se montre distante et moraliste.
C’est une fois de plus dans les bras de Rosanette que Frédéric se console.
Un jour que les deux amants se rendent à L’hippodrome du Champs de Mars, Mme Arnoux les aperçoit. Frédéric profite d’un affront qu’il subit pour rétablir son honneur : lors d’un dîner, le Comte de Cisy lui vole sa maitresse. Furieux, Frédéric se venge. Il prétexte une insulte faite à l’encontre des Arnoux pour provoquer l’intrigant en duel. L’affrontement est évité de justesse par un M. Arnoux reconnaissant.

Frédéric voit son salaire diminuer de jours en jours. Las, il décide de retourner à Nogent. Là-bas, il envisage d’épouser Louise Roque.
Deslauriers est envoyé chez les Arnoux pour rembourser les dettes. Mme Arnoux apprend le mariage de Frédéric.

De retour à Paris, Frédéric se heurte à de nouvelles déceptions. Il se justifie : son mariage est une invention, sa relation avec Rosanette une diffamation. Ainsi innocenté, le jeune homme peut se déclarer à Mme Arnoux avec pudeur. Un rendez-vous est convenu le 22 février 1848 dans un hôtel particulier de la rue Tronchet. Mais retenu au chevet de son enfant malade, Mme Arnoux ne peut se rendre au rendez-vous. Frédéric, déconfit, se console dans les bras de Rosanette dans cette chambre préparée pour une autre.
Pendant ce temps, Paris se soulève : la révolution de 1848 gronde.

Partie III

L’étreinte achevée, Frédéric découvre les rues de Paris secouées par la Révolution. Dans la foule, il rencontre Hussonnet et M. Dambreuse. Accompagné de sa maitresse, Frédéric décide de s’éloigner du tumulte de la capitale. Ils rejoignent Fontainebleau.
Quand il rentre la répression est mise en place. Certains de ses amis sont morts ou emprisonnés.

Lors d’un diner chez les Dambreuse, Frédéric est troublé : on prétend qu’il aurait commandé un portrait de sa maitresse. Une fois de plus il tente de se justifier auprès de Mme Arnoux qu’il n’a cessé d’aimer. Mais leur entretien est interrompu par Rosanette. Frédéric ne saurait retrouver son estime dans le cœur de sa bien aimée.
Quand il veut rompre avec Rosanette, la jeune femme lui apprend qu’elle est enceinte.

Le jeune arriviste multiplie les soirées chez les Dambreuse : Monsieur devient son protecteur, Madame sa maitresse. A la mort de son mari, Mme Dambreuse apprend qu’elle n’est pas l’héritière de son époux. La maitresse ruinée perd de son intérêt, Frédéric la délaisse.
Les malheurs s’accumulent : Rosanette accouche d’un enfant mort né, les Arnoux ruinés quittent la capitale pour le Havre.
Après leur départ, Mme Dambreuse, sur les conseils de Deslauriers, organise la vente aux enchères des biens du couple. Écœuré, Frédéric ne peut soutenir la vue de cet infâme commerce : ce sont tous ses souvenirs, toute sa passion pour Mme Arnoux qui s’en trouvent dégradés.
Dans la rue, le jeune homme est témoin du coup d’état contre Louis Napoléon Bonaparte.

16 ans plus tard. Un soir, une femme entre chez Frédéric. Ce n’est autre que Mme Arnoux. Mais la visite est bien fugitive et jamais il ne la revit.

2 ans plus tard, 1868. Frédéric et Deslauriers discutent : Mme Arnoux, veuve, a trouvé refuge à Rome avec son fils. Deslauriers a épousé Louise Roque qui l’a quitté. Mme Dambreuse s’est remariée.
Leur vie est une succession d’échecs. Seuls leurs souvenirs d’enfance parviennent encore à les émouvoir.

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