Nelle Harper Lee

Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Résumé chapitre par chapitre

Sorti il y a maintenant plus d’un demi-siècle, le roman Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur constitue un classique de la littérature américaine. En plus de ses qualités en terme d’écriture, il délivre un témoignage de la société des Etats-Unis durant l’entre-deux guerre, et ce sans concession. A la lisière du thriller, du roman policier et de la fable historique, il a permis à l’auteure Harper Lee de gagner le prix Pulitzer en 1961.

Le roman se compose de deux parties se partageant les trente chapitres qu’il comporte.
Le premier chapitre présente les personnages principaux que sont deux enfants, Jean-Louise Finch la narratrice et son grand frère Jérémy, issus d’une famille blanche de notables d’une petite ville en Alabama. Leur principale préoccupation à ce moment là est d’en savoir plus sur une maison de leur voisinage, dont l’occupant n’a jamais été vu par personne : Radley.
Le deuxième chapitre marque la rentrée scolaire pour Scout, surnom de Jean-Louise. A l’école elle se heurte pour la première fois à l’environnement très conservateur de sa ville, que le foyer incarné par son père apparemment progressif a pu masquer.
Le troisième est à ce titre éclairant puisque le père de Scout lui autorise à lire le journal alors qu’à l’école l’enfant se l’ait fait interdire.
Une année s’est écoulée entre le premier et ce quatrième chapitre. Les vacances d’été s’annoncent, notamment par la découverte de bonbons par Scout aux alentours de la fameuse maison des Radley.
Au chapitre cinq débute la véritable fascination que les enfants développent pour cette maison et son occupant. Il s’agit de Scout, de son frère Jérémy (Jem), mais également de Dill, un enfant qui n’habite pas la ville mais revient chaque été en vacances. C’était déjà lui un an auparavant qui avait fait remarquer toute l’étrangeté de ce voisin invisible.
Le sixième chapitre raconte la petite épopée des trois enfants qui tentent de s’approcher de la maison des Radley. Ils prennent peur en voyant une silhouette derrière une fenêtre, puis à cause d’un coup de feu, et s’enfuient si rapidement que Jem perd son pantalon. Devant leur père Dill devra mentir sur cette perte, et Jem le récupère en y retournant en douce peu après.
Après ces aventures, la routine de l’année scolaire recommence. La seule petite éclaircie était la découverte fréquente de bonbons dans la cavité d’un arbre près de la maison des Radley, mais durant ce septième chapitre on fait couler du ciment dedans.
Le chapitre huit est constitué d’un événement étrange. En plein hiver une maison voisine de celle des deux enfants brûle. Obligée de sortir de la sienne pour plus de sécurité, Scout a froid puisque chose toujours rare il neige cette année. C’est l’occasion de la première apparition du personnage de Radley, qui vient la couvrir d’une couverture sauf qu’elle ne le remarque pas.
Au chapitre neuf démarre le cœur de l’histoire, à savoir le début d’une affaire judiciaire qui implique le père de Scout et Jem : Atticus. Avocat commis d’office, il doit défendre un Afro-Américain accusé de viol sur une femme blanche.
Directe conséquence de ce tournant, le chapitre dix relate les tensions larvées dans la ville qui surgissent au travers de ce fait divers. Ainsi, Scout comme Jem se retrouve la cible de reproches dans leur entourage parce que leur père va défendre un Noir dans une grave affaire de mœurs.
Au chapitre onze, qui découle aussi de cette tension, Jem se voit obligé de faire la lecture à une voisine, Mme Dubose chez qui il avait commis quelques dégradations suite à l’une de ses remarques à propos du procès à venir.

La deuxième partie commence au chapitre douze qui amorce plusieurs foyers de dissensions. D’abord grandit la distance entre Scout et son frère qui rentre dans l’adolescence.
Au chapitre treize, c’est au sein même du foyer des Finch que la pression monte, avec l’arrivée d’une tante bien moins tolérante que le père de Scout et Jem.
Le chapitre quatorze est un concentré des difficultés, à l’extérieur où l’hostilité des habitants grandit comme en interne où l’autorité de la tante est mal vécue par les enfants. Seule éclaircie, la fugue de Dill qui intègre la maison pour un temps.
Le chapitre quinze revient à l’affaire judiciaire. Le père Finch sent que la petite ville bouillonne, et préfère se rendre à la prison où son accusé reste. Il se retrouve face à des habitants en colère prêts, comme il le soupçonnait, à lyncher le prisonnier. Scout et Jem y jouent un rôle puisqu’ils avaient suivi leur père, et Scout est même à l’origine du retour au calme.
Au seizième chapitre débute le procès.
Le 17ème chapitre expose toute la problématique du procès, puisque le père Finch commence à remettre en cause la version déjà presque acceptée par tous d’un viol par un Noir qu’il faut punir.
Des chapitres 18 à 21 il est question du procès et de son verdict. Le père Finch semble avancer pour le fameux doute légitime dans les esprits qui doit jouer en faveur de l’accusé. Pourtant, malgré ses preuves l’accusé est jugé coupable.
Les chapitres vingt-deux et vingt-trois se répondent. Si dans le premier les Noirs de la vielle témoignent de leur gratitude pour les efforts du père Finch, dans le second c’est le père de ladite victime du viol, Ewell, qui l’agresse en ville.
De la même façon mais en situation inversée, les deux chapitres suivant se font aussi écho. Le vingt quatrième propose un apaisement de la maison Finch. La tante parvient à calmer les voisins grâce à un goûter très féminisé dans une certaine tradition américaine. Mais dès le chapitre suivant on replonge dans la violence avec la mort du Noir condamné, au cours d’une tentative d’évasion.
Lors du chapitre vingt-six, le livre fait référence à un événement contemporain des personnages, soit dans les années 1930. L’Allemagne persécutrice d’Hitler apparaît sous la forme d’un cours scolaire aux enfants.
Le chapitre vingt-sept précipite l’issue du livre, puisque le père de la soi-disant victime du viol se manifeste par un comportement particulièrement agressif, entre harcèlement et violation de propriété.
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur se conclut par trois chapitres. Ils font état d’une attaque d’Ewell à l’encontre de Scout et Jem, et de sa mort. C’est Radley qui les sauve, tandis qu’Ewell meurt dans la bagarre. Le père Finch et le sheriff de la ville s’entendent pour considérer que le décès d’Ewell résulte d’un accident. Chacun rentre chez soi et le roman s’achève sur cette situation similaire au début, même s’il est clair que rien ne sera plus jamais pareil.

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