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André Breton est un poète et écrivain français notoire du dix-neuvième siècle. Les œuvres comme Nadja et L’Amour fou dont il tire sa notoriété s’inscrivent dans le courant surréaliste. Elles deviennent, de nos jours, une référence du genre.
La vie d’André Breton commence à Tinchebray, en France, le 19 février 1896. Membre de la petite bourgeoisie française, le futur écrivain entame des études de médecine en 1913. Néanmoins, la passion pour la poésie qu’André Breton a développée dès son plus jeune âge s’attise et s’embrase à cause de sa rencontre avec Paul Valéry en 1914. En 1915, lors de la Première Guerre mondiale, André Breton est mobilisé par l’armée. Il y intègre le corps médical. Dès lors, il se retrouve directement confronté aux atrocités de la guerre.
Au départ, André Breton exerce à l’hôpital de Nantes. Puis, il acquiert un poste à un centre de neurologie. Enfin, il devient brancardier et rejoint front. En parallèle, il délaisse ses premières passions littéraires, à savoir les œuvres de Mallarmé et de Paul Valéry, pour se consacrer à de nouvelles sources d’inspirations. En effet, un soldat en convalescence du nom de Jacques Vaché l’introduit aux œuvres de Guillaume Apollinaire, Arthur Rimbaud et Alfred Jarry. Par ailleurs, son incursion dans le milieu de la médecine l’oriente vers les travaux de Sigmund Freud. Ainsi, vers les années vingt, André Breton termine de rassembler les principaux thèmes et courants de pensée sur lesquels il compte fonder son œuvre, à savoir : le « dérèglement des sens », le pataphysique et l’inconscient.
En 1919, André Breton fonde une revue Littérature avec la collaboration de Louis Aragon et de Philippe Soupault. Un an plus tard, Champs magnétiques, une œuvre représentant le courant surréaliste y parait pour la première fois. En 1925, il organise la première exposition collective d’artistes peintres surréalistes dans la galerie Loeb de Paris. André Breton adhère, par la suite, au parti communiste : il entreprend d’allier les préceptes du communiste à sa théorie surréaliste. En 1935, malgré ses convictions toujours présentes, il quitte le parti. Il signe ensuite une de ses œuvres majeures, intitulée L’Amour Fou, en 1937. André Breton s’exile à New York, aux Etats-Unis, pendant cinq ans, avant de retourner en France en 1941. De retour dans son pays natal, l’écrivain défend avec ferveur les couleurs du surréalisme, et ce, jusqu’à son dernier soupir. André Breton décède le 28 septembre 1966 à Paris.