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Albert Camus est l’un des écrivains qui ont marqué le vingtième siècle. Ses œuvres, inscrites dans le courant humaniste, ont grandement marqué le public, valant à l’auteur le Prix Nobel de littérature en 1957.
Albert Camus voit le jour le 7 novembre 1913 à Mondovi, un hameau de Saint-Paul en Algérie française. Au cours de sa carrière prolifique d’écrivain, Albert Camus a produit des essais, des romans et des pièces de théâtre. Il a également exercé en tant que philosophe et de journaliste. Son idéologie humaniste transpire allègrement de ses œuvres : ses écrits recèlent son point de vue centré sur la prise de conscience de l’absurdité humaine. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Albert Camus est affecté en tant que journaliste pour la Résistance. Puis, en 1942, il surfe sur le courant de l’absurde et publie son premier roman à succès L’Etranger, qui raconte l’histoire de Meursault, un homme qui semble indifférent à tout.Il évolue, incompris, et étranger à ses propres péripéties.Par la suite, Camus poursuit dans la même ligne de pensée absurde avec Le Mythe de Sisyphe (1942), et Caligula(1944).
Le 6 juin 1944, Camus fait la connaissance de Maria Casarès, une actrice de vingt-et-un an, qui deviendra son amante. Cette dernière partagera sa vie et inspirera d’ailleurs un des personnages du Malentendu, une des plus célèbres pièces du dramaturge. Il est cependant à noter qu’Albert Camus a fondé une famille avec Francine Faure, une institutrice qui lui a donné deux enfants, des jumeaux prénommés Catherine et Jean.
Durant la période de l’après-guerre, Albert Camus adopte le courant libertaire. Puis, en 1957, la communauté littéraire reconnait la valeur de l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain, comprenant pièces de théâtre, romans, nouvelles, poèmes, essais et films. De ce fait,Le Prix Nobel de littérature lui est attribué. Par ailleurs, l’auteur n’a pas peur d’affirmer ses convictions politiques : il rédige une tribune dans le journal Combat, dans laquelle il ose défendre ses positions sur des sujets sensibles qui touchent ses contemporains. Il s’exprime par exemple sur le parti communiste d’après-guerre ou la question en suspens de l’Indépendance de l’Algérie.
Toute sa vie durant, Albert Camus se pose en fervent défenseur de l’humanisme. Il décède soudainement le 4 janvier 1960 à cause d’un accident de voiture. Le manuscrit de son roman inachevé Premier Homme fut le seul rescapé. Ce dernier sera publié à titre posthume en 1994.