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Henry de Montherlant, de son nom complet Henry Marie Joseph Frédéric, est un académicien et auteur français de renom, spécialisé dans l’écriture d’essais, de romans, et de pièces de théâtre. Il voit le jour le 20 avril 1895 à Paris, ville où il meurt le 21 septembre 1972.
Henry de Montherlant est issu d’une famille arborant des racines catalanes, du côté paternel. Il passe sa scolarité au lycée Janson de Sailly puis à l’école Sainte-Croix de Neuilly. Dans sa jeunesse, il se passionne pour la tauromachie, qu’il pratique au cours des périodes vacances, et tue des taurillons lors de la pratique de cette activité. Le journal Le Toréro de Nîmes lui consacre d’ailleurs un article détaillant ses prouesses se rapportant à ses actes d’exécution le 8 octobre 1911. Henry de Montherlant goûte ainsi à ses premiers moments de gloire à ses quinze ans.
Henry de Montherlant développe très top un intérêt profond pour la littérature. En effet, l’œuvre d’Henryk Sienkiewicz intitulée Quo vadis que sa mère lui lisait, enfant, le marque. Elle lui inspire les thèmes majeurs de ses futurs textes : l’amitié, le suicide et la Rome antique.
Il participe à la première guerre mondiale grâce à son poste au service auxiliaire. Il fait une demande d’affectation au secrétariat d’un état-major de l’intérieur, puis dans un régiment d’infanterie du 20ème corps. Il obtient ainsi une place au service armé. Il participe aux batailles du 360ème régiment d’infanterie et reçoit de graves blessures en 1918.
A partir de 1920, Henry de Montherlant occupe la fonction de secrétaire général de l’Œuvre de l’Ossuaire de Douaumont, présidée par le maréchal Pétain pour une durée de quatre ans. Lorsque sa condition de santé revient enfin à sa prime, l’écrivain renoue avec le sport et pratique l’athlétisme. Il souffre de nouvelles blessures à cause d’un coup de corne qu’il se prend à Albacete, en Espagne, en 1925. Il effectue des voyages réguliers en Espagne, Italie, Afrique du Nord et Sahara jusqu’en 1935.
Henry de Montherlant devient correspondant de guerre en 1940 : couvre les affrontements de la Somme et de l’Oise. En 1960, il est élu membre de l’Académie française. Au cours de sa carrière d’écrivain, il a publié plusieurs ouvrages dont Les Bestiaires (1926), La Reine Morte (1942), Le Maître De Santiago (1947), Les Célibataires (1934), Les Jeunes Filles (1936-39) ou encore La Rose de sable (1968).