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André Gide est un écrivain français, particulièrement célèbre pour son œuvre intitulée Les Nourritures terrestres (1897). L’auteur naît à Paris (France) le 22 novembre 1869 et y meurt le 19 février 1951, au bout de quatre-vingt-deux ans de vie sur terre.
André Gide grandit dans une famille bourgeoise traditionnelle protestante. Il voyage régulièrement entre Paris et la Normandie. L’écrivain fait son coming out en 1893, lors d’un voyage en Afrique du Nord où il assume pleinement son orientation homosexuelle. Il se rend ensuite en Suisse en vue de recevoir des soins médicaux ; et en parallèle, il s’attaque à la rédaction de Paludes (1895). Suite au décès libérateur de sa mère, André Gide officialise son union avec sa cousine Madeleine. Puis, il publie Les Nourritures terrestres (1897), une œuvre encensée par la critique.
André Gide appuie la cause des dreyfusards. Par ailleurs, il tisse des liens avec des noms de la littérature de l’époque, notamment Paul Valéry. Il entre ensuite en collaboration avec des pairs pour fonder La Nouvelle Revue française. Il se pose d’ailleurs en chef de file. En 1902, L’Immoraliste, un livre traitant du thème de « couple » paraît, suivi de La Porte étroite (1909). Les autres œuvres, parues aux alentours de la période de la première guerre mondiale, le propulsent au rang d’ « écrivain moderne de premier plan ». On distingue : Les Caves du Vatican (1914), La Symphonie pastorale (1919), Les Faux-monnayeurs (1952).
L’écrivain publie également des textes soumis à controverse comme Corydon (1920-1924) où il se pose avocat de l’homosexualité. Suite à cela, il milite en faveur du pacifisme et contre le colonialisme. Dans les 1930, il se prend de passion pour le communisme et adhère à la cause des intellectuels à l’encontre des fascistes. En 1940, Andrée Gide prend une pause dans sa carrière d’écrivain. Aussi voyage-t-il sur la côte d’Azur, puis en Afrique du Nord. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’œuvre de l’auteur est consacrée par le prix Nobel de littérature (1947). Par ailleurs, même s’il n’écrit plus de nouveaux livres, il consacre pleinement son temps à son Journal.
L’œuvre d’André Gide se centre le respect de l’honnêteté intellectuelle. En outre, l’écrivain prône une distanciation face aux contraintes morales puritaines.