Biographie de Erasme

Biographie d’ ÉRASME
(28 oct 1466 – 12 juil 1536)

Érasme est un auteur, philosophe, humanisme et théologien du début du seizième siècle. Il voit le jour à Rotterdam, au Pays-Bas, le 28 octobre 1466 et s’éteint à Bâle le 11 juillet 1536. Il est également connu sous le nom de Desiderius Erasmus Roterodamus ou Érasme de Rotterdam en hommage à la ville où il est né.

Érasme naît de la relation entre un prêtre et une fille d’un médecin. Il poursuit ses études à l’école Deventer, soumis à la juridiction des Frères de la Vie commune, en 1478, où il finit par attirer l’attention grâce à ses dons. De ce fait, l’église lui procure une formation de latiniste.

L’année 1485, il entre au couvent de Steyn où il endosse le rôle de moine chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin. Puis, sept ans plus tard, il devient un prêtre jouissant d’une certaine autonomie d’action. Ainsi, il vagabonde dans l’entièreté de l’Europe, période durant laquelle il s’essaie à de nombreux emplois, notamment secrétaire, précepteur et hôte dans des cercles humanistes. Par ailleurs, il publie une série de manuels intitulés Colloques.

En 1499, il voyage en Angleterre où il fréquente Thomas More et de John Colet. Puis, en 1503, il publie le Manuel du soldat chrétien où il livre sa vision idéale du christianisme. Il devient ensuite professeur de grec et de théologie à l’université de Cambridge avant de rédiger L’Eloge de la Folie, paru à Paris en 1511. Cinq ans plus tard, il réalise une traduction en latin du Nouveau Testament.Puis, il s’attèle à l’écriture d’Education du prince chrétien. Son écriture engagée l’élève au rang d’antithèse de Machiavel ; pourtant, il refuse de s’affilier à quelconque forme de pouvoir, malgré les propositions de François Ier.

En 1524, pliant sous la pression, Érasme lance un débat sur le libre arbitre que les lignes de pensée de Luther refusent à l’homme. Il tombe ainsi au milieu d’une polémique théologique entre catholique et protestants réformés. Puis, en 1528, il écrit Cicéronien.Un an plus tard, il se rend à Fribourg-en-Brisgau où il s’attèle à la rédaction de son œuvre ultime intitulée L’Ecclésiaste.

Le 11 juillet 1536, il décède des suites d’une maladie, dans la ville de Bâle. Certes, il meurt seul ; cependant, sa foi en le Seigneur reste inébranlable jusqu’à la toute fin.