Biographie de Nicolas Boileau

Biographie de BOILEAU
(1ᵉʳ novembre 1636 – 13 mars 1711)

Nicolas Boileau est un auteur français du dix-septième siècle, célèbre pour ses poèmes et ses critiques littéraires. Il est né dans la capitale de la France, à Paris, le premier novembre 1636. Il y rend également son dernier soupir le 13 mars 1711, à l’âge vénérable de soixante-quinze ans. L’histoire se rappelle de lui sous plusieurs noms, notamment «Boileau-Despréaux », ou encore « législateur du Parnasse ».

Boileau commence sa carrière par l’écriture de Satires en 1657. Il puise son inspiration des œuvres d’Horace et de Juvénal. Ses écrits paraissent à partir des années 1666. Il y encense les œuvres d’auteur de renom comme Molière, Jean de La Fontaine, et Jean Racine. Il y critique aussi sévèrement celles qui ne trouvent pas Grace à ses yeux, notamment celles de Jean Chapelain, Philippe Quinault et Georges de Scudéry. 

Boileau ose, dans ses toutes premières œuvres publiées, critiquer ouvertement un monument de la littérature française de son époque, à savoir Jean Chapelain. Il tire de ses sept premiers satyres un succès immédiat qui attise colère et haine de la part des cibles de ses attaques. Aussi, pour faire taire ses détracteurs, il publie une nouvelle satire –le numéro neuf –saluée par le public comme une œuvre empreinte d’élégance, ponctuée d’un humour piquant. 

Même si les œuvres de Boileau plaisent, elles sont soumises à controverse. Ainsi, le roi Louis XIV censure sa douzième satire intitulée Sur l’ Équivoque, à la demande du père confesseur du roi, le père Le Tellier. Il est cependant à noter que le duc de Noailles a intercédé en sa faveur mais en vain. En conséquence, l’écrivain décide d’imprimer clandestinement ses écrits ; puis, de les diffuser à l’intention du public. Ce faisant, celui-ci réalise son action vengeresse à l’intention du peuple Jésuite.La popularité de Boileau est alors telle que Voltaire –à l’époque où il n’avait pas encore embrassé la carrière d’écrivain –en acquit un exemplaire.

Dans les années 1669 à 1695, Boileau modifie son style d’écriture : il publie de nouvelles œuvres, intitulées Épîtres. Dans un même temps, il s’attaque à la traduction du Traité du sublime en 1674. Puis, il s’adonne à la poésie et à l’écriture de Le Lutrin, suite à l’invitation du président Lamoignon. Dans son œuvre, Boileau propose un modèle définissant « le Beau ».