Jules Vallès

Vallès, L’Enfant, Résumé

Jacques Vingtras se souvient :

Le narrateur dresse une galerie de portraits familiaux qui ont bercés sont enfance. Sa mère qui n’hésitait pas à lui infliger des fessées ; Melle Balandreau, une douce et généreuse voisine ; son père, un lettré qui n’a su se défaire de ses origines paysannes ; ses tantes maternelles, Rosalie et Mariou ; ses tantes paternelles, Mélie et Marie-Agnès ; son oncle, Joseph et sa cousine Polonie.

A 10 ans, Jacques est placé au collège. Le milieu scolaire était un monde obscure et peu engageant. Son père y était surveillant. Cet univers clos contrastait avec l’animation des rues de la ville de Puy où l’enfant aimait se promener.
Quelques fois, Jacques se rendait à l’École Normale pour s’amuser avec le fils du Directeur.
Mais rien n’aurait su faire oublier à Jacques son milieu social. Les vêtements dont sa mère l’affublait ne cessaient de lui rappeler la modestie de sa famille. Il paraissait souvent ridicule et excentrique.

Le garçon semblait retrouver sa liberté quand il pouvait se promener seul dans les faubourgs de la ville. Le spectacle de la ville le fascinait. Toutefois ses plus beaux souvenirs sont certainement ceux des vacances à Farreyrolles. Dans ce village, l’enfant goutait aux plaisirs simples de la vie rurale.
La vie familiale s’opposait à ce tableau idyllique d’une vie libre. La cellule familiale était le lieu de toutes les brimades, de toutes les concessions et de toutes les frustrations. L’enfant subissait injustement la colère et les interdits de Mme Vingtras.

M. de Vingtras avait été promu professeur et il avait été muté à Saint-Étienne. Jacques découvrait cette nouvelle ville et les personnages de son quartier : le cordonnier Fabre et les épiciers Vincent.
Un incident avec les enfants du quartier valut à Jacques une punition. Sa mère lui interdit de les fréquenter de nouveau. Désormais fils de professeur, Jacques subissait les quolibets et les inimitiés de ses camarades. Il se réfugiait dans la lecture où il découvrait un monde magique et exaltant.

A la maison, l’enfant ne cessait de subir les brimades de sa mère. Les parents rongés par la pauvreté ne parvenaient plus à s’entendre.

Un jour, un oncle, le curé de Chaudeyrollles invita Jacques chez lui. Là–bas il découvrit les joies de la liberté, la joie de vivre. Malheureusement cet Eden fut vite perdu. De retour à Saint-Étienne, l’enfant retrouvait avec amertume son quotidien. Au collège où il était désormais en classe de quatrième, Jacques subissait humiliations et maltraitances. Il envisagea de s’enfuir de cette forteresse avec deux autres élèves tout aussi brutalisés que lui, en vain.

La vie de famille se dégrada davantage quand la mère découvrit l’attirance de son époux pour Mme Brignolin. La famille décida de déménager à Nantes.
Le voyage pour Nantes fut une véritable déconfiture. L’autoritaire Mme Vingtras accablait époux et fils. Jacques, qui pensait trouver l’aventure dans cette ville, fut déçu et regretta avoir quitté Saint-Étienne. L’emménagement n’arrangea en rien une vie familiale déjà trop dégradée.
Jacques pris conscience de l’attitude criminelle des adultes quand Louisette, une enfant de 10 ans, mourut sous les coups de son père, M. Bergougnard. Il fut saisi par un sentiment de révolte.

A 14 ans, Jacques préparait le cycle des « humanités » où il étudiait le grec et le latin. Seul l’enseignement des mathématiques lui était agréable.
La mère d’un élève, Mme Devinol, s’éprit de Jacques. Celui-ci ignorait encore tout de l’amour. A ses cotés il découvrit les joies du théâtre. Mais leur relation fut découverte. On décida de l’éloigner à Paris. Il fut mis en pension. Jacques n’appréciait guère la capitale.
Quand sa mère le rejoignit, Jacques se révolta. Il s’émancipa de l’autorité maternelle avec succès.
Des rencontres avec des ouvriers et des journalistes formèrent sa personnalité et ses idées politiques. Mais son père l’enjoignit de regagner Nantes afin de préparer son baccalauréat. Résigné, il reprit ses études à Nantes. Il échoua. M. Vingtras était furieux. Sa colère redoubla quand Jacques affirma vouloir devenir un ouvrier. Père et fils se renièrent.
Jacques, désormais seul, songeait au suicide. Un jour un homme insulta son père. Jacques provoqua le coupable en duel. Blessé, Jacques fut soigné par ses parents. Là, il prit conscience de l’amour que lui portait son père en dépit de leurs opinions contraires. On accepta qu’il regagnât Paris où il put devenir un homme enfin.

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