Marguerite Duras

Duras, L’Amant, Résumé

La narratrice revient sur ses souvenirs de jeunesse en Indochine :

A 15 ans, sa mère la met en pension à Saigon. Malgré son jeune âge, son maquillage et ses tenues révèlent une certaine maturité sensuelle. Elle porte un chapeau d’homme. Quand elle traverse le Mékong, le passager d’une limousine noire ne la quitte pas des yeux.

Elle justifie son excentricité : ce chapeau, ces tenues provocantes expriment son souhait de quitter un milieu familial oppressant, rongé par l’échec et le désarroi. Ce n’est qu’après la mort de son jeune frère que la narratrice pourra s’arracher à cette famille haïe. Plus tard, La mère regagna la France avec son fils préféré.

Le passager de la limousine, un élégant chinois, aborde la jeune femme. Il propose, non sans timidité, de raccompagnée la jeune fille à Saigon. Sur le trajet elle en apprend davantage à son sujet : fils unique d’une riche famille, il revient d’un séjour à Paris.
Un après midi, il se présente à la pension pour la ramener dans son appartement situé dans un quartier moderne de la ville. Elle découvre son désir ardent, et se laisse initier aux plaisirs de l’amour.
Le chinois l’emmène au restaurant où il raconte les raisons de sa richesse.
La liaison des deux amants dure un an et demi. La famille jouit des aménités du Chinois sans jamais le remercier. Il est méprisé. Le frère ainé est certainement le plus cruel. Préféré de la mère, aucun enfant de la famille ne saurait lui résister, le contredire. C’est lui qui a convaincu la mère de battre la jeune fille afin qu’elle avoue ses amours coupables.

La narratrice se souvient : en 1942, Paris était occupée. A cette époque, elle rencontra une riche américaine, Marie-Claude Carpenter et Betty Fernandez, une femme qu’elle admire profondément.

A la pension de Saigon on tolère les escapades nocturnes de la jeune femme. Elle rencontre Hélène Lagonelle, une jeune femme de 17 ans qui ignore tout du pouvoir érotique de son corps. Pourtant ce corps séduit la narratrice si bien qu’elle imagine l’offrir à son amant.

La narratrice revient sur le portrait de ce frère ainé détesté : voleur, escroc, il fut pourtant adoré de sa mère qui renia ses enfants pour lui seul. Quand la mère mourut, le frère finit sa vie seul et misérable. Il a été enterré aux cotés de sa mère.

Les nuits de saison sèche, la mère emmenait ses enfants contempler la campagne. Ce spectacle de toute beauté a laissé une forte impression sur la narratrice.
Le Chinois n’a pas réussi à infléchir son père. Jamais il ne pourra épouser l’européenne.
D’autres souvenirs sont évoqués : la folle de Vinhlong ; une mendiante qui vendait ses enfants ; une riche et scandaleuse Dame de Vinhlong ; les séances de photographie de famille, seul instant privilégier où cette famille semblait unie.

Les deux amants savent leur relation sans issue. L’inéluctable séparation accroît l’intensité de leur liaison, de leur intimité. Une fois seule, la jeune fille prend conscience de ce qu’elle est et de ce qu’elle veut devenir : un écrivain.

La mort du premier enfant de la narratrice lui rappelle le souvenir de la mort de son frère cadet.

La jeune fille doit retourner en France. Elle embarque sur un paquebot, abandonnant son amant. Pendant la traversée, un jeune homme de 17 ans se suicide. Cette tragédie lui fait prendre conscience de ses sentiments : elle aussi a été tenté de se suicider par amour.

Des années plus tard, la narratrice reçut un appel téléphonique : le chinois, de passage à Paris, lui avoua toujours l’aimer.

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