Histoire littéraire du XIXème siècle

Plusieurs esthétiques (expression artistique) vont jalonner le XIXème siècle : le Romantisme, le Symbolisme et la Décadence.

Le Romantisme

Le poète romantique emploi le « je » pour exprimer ses sentiments personnels, c’est quelqu’un qui est à la recherche de ses émotions, il décrit les passions, les drames, et pas forcément que les siens. Il essaie de viser une certaine universalité, c’est quelqu’un dans l’excès (de l’amour, de la mort…). Les thèmes qu’il utilise : la nature, comme un reflet de son âme ; le poète romantique a un sentiment de rejet, est déçu, éprouve une désillusion de son époque dûe à l’espoir immense de la Révolution française.

Les grands romantiques : Chateaubriand, (père des romantiques), Lamartine, Victor Hugo.

Le Symbolisme

Baudelaire est le précurseur de ce mouvement, car il croyait en l’imagination qui symbolise (« sym » = avec, « bole » = rapprochement entre deux réalités différentes). Pour les symbolistes le monde n’est fait que de représentations, de signes et d’apparences. Mettre en avant qu’il y a une idée et tout cela avec un signe, perçu de manière différence par chacun => décalage. Pour le symboliste le réalisme n’est qu’une illusion car il n’y a pas qu’une seule façon de représenter la même chose, la réalité. Le symboliste doit renoncer à peindre le réel, il préfère donner au monde une vision personnelle et va inviter à un langage nouveau, en donnant préférence à la suggestion plutôt qu’à la représentation.

Certains symbolistes vont aller tellement loin dans le symbole qu’il va être difficile de les comprendre et dans ce cas, on parle d’hermétisme : Verlaine refuse la tradition romantique mais va quand même reprendre un de leurs thèmes, mais de manière différente. Il va décider de consacrer une étude en 1884, « Les Poètes Maudits« , étude de cinq poètes qu’il va réunir dans un recueil : Tristan Corbière (1845-1875), Stéphane Mallarmé (1842-1898), Arthur Rimbaud (1854-1891), Marcelline Desbordes-Valmonde (1786-1859), Villiers de l’Isle d’Adam (1838-1885) (tous ces poètes vont être réunis car Verlaine leur trouve des points communs) :
– Existence assez brève ;
– Généralement peu ou mal connus de leur vivant ;
– Difficile à connaître du point de vue biographique ;
– Ils sont très secrets, donc peu d’informations ;
– Refus des valeurs bourgeoises ;
– Refus du positivisme triomphant (courant de pensée qui juge que les sciences et les techniques résoudront tous le maux de l’humanité et feront le bonheur des hommes) de leur époque.

La Décadence

Les écrivains décadents présentent la fin d’un monde en déliquescence, ils vont peindre le monde qui les entoure comme un monde sans avenir, qui ne fera plus de progrès et qui va s’effondrer. On note dans leurs textes de nombreuses marques de nervosité.
Le meilleur représentant : Huysmans dans « A rebours » : il vit dans une désillusion passive et se contente de contempler ses échecs. Verlaine parle de décadence car il a été tenté.

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