Alfred de Musset

Musset, La confession d’un enfant du siècle, Résumé

Première partie

Octave, un jeune homme de 19 ans connaît le désespoir, il découvre que sa maîtresse le trompe avec un de ses amis. Il est blessé au cours du duel qui affronte les deux hommes. Le héros est meurtri dans sa chair par cette situation. Octave n’avait d’autres affaires que de chérir sa maîtresse. Son chagrin est considérable, il n’arrive pas à dépasser la douleur de la trahison.
Desgenais, un de ses amis, ne comprend pas sa souffrance. Selon lui, il faut badiner avec l’amour. Il essaie d’initier son ami au libertinage, et l’invite à oublier son chagrin auprès d’autres femmes. Il désapprouve ses agissements en lui demandant s’il n’a pas trouvé une autre femme. Desgenais est soucieux pour son ami.

Au cours d’une promenade, Octave rencontre Mme Levasseur, une amie de son ancienne maîtresse. Ils dînent et partagent ensemble leur chagrin. En l’embrassant, il s’aperçoit que la douleur partagée n’a été que l’objet d’un jeu séduction entre eux. Il fuit, las de cet éclair de lucidité.
Parallèlement, il reçoit des livres vantant les mérites du libertinage. Déboussolé, Octave s’oriente vers la Bible, mais n’y trouve aucun réconfort. Son désespoir le pousse à passer ses nuits sur un banc devant chez son ancienne maîtresse. Il s’abandonne également à l’alcool.
Dans ses élans d’errance, il se retrouve dans un cabaret où une femme l’accoste et le console. Mû par les effluves d’alcool, le jeune héros est saisi par la ressemblance entre son ancienne maîtresse et sa courtisane. A cette idée, Octave sombre dans l’excès.

Deuxième partie

Le réveil est difficile. Octave est désemparé et songe à se suicider, mais c’est sans compter sur l’arrivée de Desgenais pour l’en empêcher. Il lui révèle une nouvelle qui va le bouleverser, son ancienne maîtresse collectionnait les amants. D’ailleurs, l’un d’entre eux lui a infligé une dispute en public.
Couvert de honte et de chagrin, il se résigne à suivre son ami dans ses frasques libertines. En rejoignant la demeure de Desgenais, Octave est témoin de ces instants d’excès. Il y remarque une vie de débauche dans laquelle tout le monde est malheureux, le plaisir n’est qu’un éternel recommencement. Il tente de comprendre les désaccords entre lui et son ami.
Ancré dans sa réputation de libertin désormais acquise, il discute avec deux femmes qui le trouble. Au cours de la conservation, Octave se rend compte que le décès de la mère de l’une d’entre elles ne l’affecte nullement. Sa nouvelle vie ne dissipe pas son chagrin. Au cours d’un instant de désespoir, un domestique annonce au jeune héros que son père est en train de mourir.

Troisième partie

Mais Octave arrive malheureusement trop tard, son père est mort. Il encaisse péniblement la nouvelle. Cette douloureuse épreuve met un terme à sa vie de débauche. Il quitte Paris et s’installe dans la maison de son père. Il mène une vie solitaire comme celle de son défunt père. Son existence est sereine et paisible. Hormis le fidèle domestique de son père, Larive, il ne côtoie personne.
Pendant une visite de charité, Octave fait la connaissance de Brigitte Pierson, une jeune femme de 30 ans veuve et croyante. Elle prend soin d’une femme malade et se réjouit de la guérison de celle-ci. Octave lui suggère de la raccompagner chez elle, et pendant le chemin Madame de Pierson le taquine sur son jeune âge. Malgré un climat politique pesant, Octave rend visite régulièrement à Brigitte Pierson.

Au cours d’une de ses nombreuses rencontres, il se confie sur ses déboires sentimentaux, mais n’ose pas déclarer ses sentiments de plus en plus vigoureux. Un soir, elle lui révèle qu’il n’aura jamais rien de plus que son amitié, et que s’il n’est pas capable de s’en satisfaire, il devrait partir. De retour dans la maison paternelle, il se résout à l’idée de partir, mais il ne sait pas où.
Octave reçoit une lettre de Brigitte Pierson lui exprimant ses regrets sur la nature de ses sentiments. Elle lui réclame même de quitter la région. A la place de prendre le large, le jeune garçon se dirige vers la demeure de Madame Pierson. Elle le reçoit, mais parvient à l’éloigner pour obtenir un temps réflexion. Madame Pierson prend ses distances avec Octave.
Durant une balade à cheval, le héros déclare sa flamme et se rend compte qu’elle l’aime également. Ils sont heureux et vivent d’intenses moments de bonheur.

Quatrième partie

Au bout de deux jours de liaison, Octave a des soupçons sur sa nouvelle aimée, notamment sur sa relation avec Monsieur de Dalens. A l’issue d’une explication avec Brigitte, il s’aperçoit que son passé libertin a fait des ravages dans son esprit. Elle le pardonne à la condition de lui faire part de ses doutes futurs.
Mais Octave vit assez mal cet amour tranquille. Il décide de séduire Madame Daniel, une amie de Brigitte. Une dispute éclate.

Lors d’une balade nocturne, Brigitte confie à son bien-aimé qu’il n’a pas été le seul à avoir eu des déboires sentimentaux. Elle aussi a été trompée. Cette confidence rassure Octave dans son amour. Néanmoins, un événement va troubler leur quiétude amoureuse.
La tante de Brigitte meurt et bouleverse la jeune femme. Elle a l’intention de quitter Octave et la région en raison des commérages incessants. A la suite de nombreuses explications, le jeune héros parvient à la faire changer d’avis. Les ragots ont de plus en plus de conséquences sur leur couple. Un jour, le jeune héros met la main sur le testament de son aimée, et découvre qu’elle mettra fin à ses jours l’instant où elle n’aura plus d’amour pour lui. En suivant, Octave souhaite la quitter en lui dérobant le poison de sa mort éventuelle pour la protéger. Les disputes s’intensifient et Octave se montre de temps à autre méchant avec Brigitte.

Dernière partie

Pour mettre fin à leurs incessantes querelles, ils projettent de partir en voyage pour s’installer à Paris par la suite. Mais la venue de Monsieur Smith, un ami d’enfance de Madame Pierson, et manifestement amoureux d’elle, va contrecarrer leurs projets de voyage. Une visite qui va attiser la jalousie déjà bien maladive d’Octave.
De son côté, Henri Smith sème le trouble dans l’esprit de Brigitte. Il lui donne des lettres l’informant que sa famille la renierait en cas de départ avec Octave.
Smith et Brigitte sont tous deux mal en point. Le héros passe voir Henri Smith et tisse des liens avec lui. Néanmoins, les maux des deux amis d’enfance interpellent Octave. Par hasard, il tombe sur une lettre d’amour dans laquelle Brigitte reconnaît son amour pour Henri, mais que par loyauté, elle reste près d’Octave.

Rongé par la jalousie, Octave ambitionne de tuer son amoureuse avant de se suicider après le meurtre. Mais au moment de passer à l’action, son regard se porte sur le crucifix et s’abandonne complètement à Dieu.
Brigitte et Octave se quitte avec affection. Il se soumet à l’amour entre Henri Smith et Brigitte Pierson. Il se rend compte qu’il est celui qui empêche Brigitte et Henri d’être heureux. Il renonce à son amour pour sa bien-aimée pour qu’elle puisse vivre le sien avec Monsieur Smith, il lui rend sa liberté. Des propos relayés par la plume d’Alfred de Musset « des trois êtres qui avaient souffert par sa faute, il ne restât qu’un seul malheureux ».

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