Nerval, Sylvie, Résumé
Chapitres I-II-III
Tous les soirs, le narrateur va au théâtre admirer l’actrice Aurélie dont il est épris.
Un soir, après une représentation, on lui montre l’amant de celle qu’il aime secrètement.
Le narrateur espère profiter d’une fortune nouvellement acquise pour conquérir l’actrice. Dans le journal qu’il consulte, on annonce la Fête de l’Arc à Loisy. A ces mots, le narrateur se remémore sa jeunesse.
Incapable de trouver le sommeil, il se souvient : jeune garçon, il avait échangé un baiser avec Adrienne, une enfant noble. Sylvie, une fille de paysan dont il était amoureux, était inconsolable.
Plus tard il apprit qu’Adrienne était contrainte à embrasser une vie religieuse.
Le narrateur réalise que l’actrice Aurélie lui rappelle la jeune Adrienne qu’il a aimée fugacement autrefois. Il s’interroge sur le devenir de ces femmes. Que sont devenu Adrienne et Sylvie ?
Il décide donc de rejoindre Loisy où il pourra peut être retrouver Sylvie.
Chapitre IV à VII
Pendant le trajet, il se rappelle : un jour, à la Fête de L’arc, la jeune Sylvie avait reproché au narrateur de l’avoir délaissée. En louant sa beauté, il avait néanmoins réussi à regagner son coeur.
La Fête achevée, il la reconduisit chez elle. Puis il se perdit dans les bois où il dormit.
Il se réveilla au petit matin près du couvent où Adrienne était cloitrée. Il regagna le village et retrouva Sylvie qui l’emmena à Othys chez sa grand-tante.
Là-bas, Sylvie emmena le jeune garçon dans la chambre de sa parente. Ils se vêtirent des costumes de mariage du couple. A ce spectacle, la vieille tante fondit en larmes et évoqua ses souvenirs passés.
Le narrateur évoque un autre souvenir : un jour, Sylvie, son frère et lui assistèrent à une représentation dans L’abbaye de Châalis. Une jeune fille incarnait le rôle d’un esprit. Le narrateur reconnut Adrienne.
Le narrateur est arrivé au terme de son voyage.
Chapitre VIII à XI
Au bal de Loisy.
Comme espéré, il retrouve Sylvie. Elle confesse avoir renoncé de l’attendre et être amoureuse d’un autre. Lui évoque son impossible amour pour l’actrice.
Mais leurs retrouvailles sont interrompues par le fiancé et le frère de la jeune femme qui les rejoignent.
La nuit, le narrateur, qui ne saurait trouver le sommeil, retourne à la demeure de son défunt oncle. Nostalgique, il souhaite revoir Sylvie. En regagnant Loisy, il passe près de la tombe de Rousseau. La mélancolie le gagne davantage.
Le lendemain, chez Sylvie. Il réalise que son amie n’est plus la jeune paysanne d’autrefois. Elle est désormais une femme distinguée.
Ils se promènent en direction de Châalis. Chemin faisant, ils évoquent leurs souvenirs d’enfance : le grand frisé qui le sauva de la noyade, leur déguisement de mariés…
Le narrateur en apprend davantage sur sa compagne : elle est lettrée, cultivée.
Dans le château de Châalis, il l’interroge sur Adrienne, en vain. Sylvie reste évasive. Il songe à Aurélie quand Sylvie interrompt ses rêveries en fredonnant des airs d’autrefois.
Chapitres XII-XIII
De retour à Loisy, ils soupent en compagnie du père Dodu qui avait autrefois connu Rousseau.
Le fiancé de Sylvie se fait connaitre. Ce n’est autre que le grand Frisé. Quand il apprend leur mariage, le narrateur déconfit regagne Paris.
Le soir, il retourne au théâtre et fait offrir à Aurélie un bouquet de fleurs. Le lendemain, il quitte la ville pour l’Allemagne. Pendant son absence, il écrit des lettres d’amour à la jeune actrice.
A son retour, il lui propose un rôle dans une pièce qu’il a créée.
La troupe joue à Chantilly. Le narrateur emmène Aurélie sur les traces d’Adrienne. Il lui raconte son amour d’autrefois. Loin de s’émouvoir, Aurélie, qui ne saurait apprécier d’être considérée comme la réminiscence d’Adrienne, l’éconduit.
Chapitre XIV
Quelques années ont passées. Le narrateur, mélancolique, médite sur son existence. De temps à autres il revient à Loisy où il retrouve Sylvie.
Le récit se clôt sur un dernier souvenir : Quand Aurélie jouait dans la région, le narrateur avait demandé à Sylvie si l’actrice ne lui évoquait pas Adrienne. Mais Sylvie avait souligné l’absurdité de cette idée puisque Adrienne était décédée il y avait des années de cela.