Pierre Corneille

Corneille, L’Illusion Comique, Acte II , Scène 2

Introduction

On retrouve ce cabotin (mauvais acteur très prétentieux) de Matamore dans Tartarin de Tarascon. De même dans la Comédia dell arte et dans la littérature espagnole. En français, on a le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier. Dans cette tirade, Matamore projetait d’attaquer une armée entière, et Clindor à son service a osé mettre l’hypothèse de réunir au moins quelques soldats pour combattre, ce qui va provoquer chez Matamore une véritable fureur. Celui-ci ayant été blessé dans son égo. Nous verrons tout d’abord le côté fanfaron, ensuite nous étudierons le baroque présent dans cette pièce et pour finir nous élaborerons la critique implicite du guerrier espagnol.

I. Le fanfaron.

Il écrit « Moi, je », on remarque aussi le présent d’énonciation présent dans cette scène puis du présent de vérité générale, il a alors toujours raison.

Le passage du singulier au pluriel avec les « lui » et les « tous » et également la grandeur des Dieux, il va même se mettre supérieur aux Dieux.

Il y a également beaucoup d’hyperboles. Et l’évocation de l’empereur, des Dieux, de Zeus.

C’est également un mégalomane et possessif amoureux : « ma maîtresse ».

II. Le baroque.

Il y a beaucoup d’éléments qui sont typique du baroque :

– opposition à l’hémistiche (instabilité).
– exagération
– changement subitement d’humeur
mythologie
fanfaron
illusion

III. Critique implicite du guerrier espagnol.

Matamore est un fanfaron (personnage spécifique du baroque), grand parleur qui en fait des tonnes et ne fait rien. Mythomane pour se surélever, mégalomane, nombriliste, égocentrique. Mais en réalité, il est lâche, et vit dans l’illusion, au près de tout le monde et croit qu’il pense. Il réalise ses mensonges que quand le danger est imminent.

C’est un outil comique. « Poltron », quelques vers après, on voit que c’est lui le poltron. Il change subitement d’humeur.

Il a une obsession de destruction : champ lexical de la destruction même quand il est en train de parler d’amour.

Conclusion

En conclusion, on a pu observer l’examen ainsi que ce que Corneille dit de Matamore. Et également la tradition du fanfaron présent dans cet extrait. Et enfin, on a pu observer l’éloge implicite de la politique façonnée par Corneille pour se faire bien voir.

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